Théâtre

Le nouveau théâtre

La Noce chez les petits bourgeois de Berthold Brecht

La table, le canapé, l’armoire… C’est le soir… Le lampion rouge est allumé… Les convives sont assis autour de la table et mangent…

Vous avez l’impression d’assister à un repas de noce. Mais très vite la situation se dégrade et la noce tourne mal. La famille y laisse des plumes. La petite bourgeoisie se retrouve ventre à l’air en quelque sorte.

On éprouve un sentiment de malaise dans ces rires qui éclatent (pour se tarir aussitôt) à chaque cruauté qu’un personnage inflige à un autre. L’égoïsme, la hargne des convives, leur douceur offrent un cinglant démenti au ménage petit bourgeois qui s’installe. En plus, les meubles que l’époux a fabriqué lui-même, et fièrement, se brisent et

c’est le monde des nouveaux mariés qui s’effondre, en fait toute cette société «petit bourgeois» prolétaire.

La Noce chez les petits bourgeois